Visite guidée sur La statuaire sur les façades des Grands Boulevards

ASSOCIATION SCDP : Service culturel de Paris
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A partir de la fin du XVIIIème siècle, les façades des Grands Boulevards parisiens se parent de sculptures de cariatides et d'atlantes, au fur et à mesure que le monde du théâtre et des affaires s'installait dans le quartier. Décorant indifféremment les lieux de spectacles ou les banques de dépôt, elles accueillent les visiteurs tout en mettant en valeur l'architecture sur laquelle elles s'appuient. Parfois chargées d'un sens allégorique, elles apportent prestige aux bâtiments chargés d'une fonction officielle, en soutenant frontons et coupoles comme le veut la tradition. :

Puis, à partir des années 1860, ces figures jusque là peu utilisées dans le décor privé, deviennent d’usage courant dans l’ornementation des façades d’immeubles. A partir de là, les atlantes et cariatides tendent, de plus en plus, à se libérer du modèle originel pour devenir de simples sculptures ornementales. Cette mode lancée par le nouvel Opéra où Charles Garnier en a fait un usage abondant durera jusqu’à la première guerre mondiale. Cette tendance s’explique notamment en réaction des architectes contre l’uniformisation haussmannienne alors en vigueur. Toutefois, elle traduit également une volonté de certains propriétaires fonciers de donner à leur habitation des allures de palais.

Ainsi, cette visite se propose de vous découvrir un échantillon de ces décorations sur quelques uns des plus prestigieux bâtiments de Paris, tel que l’Opéra Garnier, les théâtres de la porte Saint-Martin et de la Renaissance, l’Opéra Comique, ou encore le siège du Crédit Lyonnais, en passant par des constructions privés, dont les façades sont également décorées le long de la rue du 4 septembre.

A travers ce parcours, c’est un ensemble urbain cohérent et uniforme, qui fut conçu spécialement pour mettre en valeur le nouveau théâtre construit sous le second Empire, que l’on visite. On y retrouve le goût accusé de l’urbanisme haussmannien, notamment dans les amples perspectives et les façades monumentales dont la blancheur tranche avec les dorures de l’Opéra.

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Google+ Alexandre Cavira +Laure Richard